Isabelle, la Poulidor du tricot
Elle est surnommée la « Poulidor du Tricot ».
Trois questions à Isabelle :
- Isabelle, pourquoi ce surnom, « Poulidor du Tricot » ?
- Je suis ergothérapeute, mais mon « dada » est le tricot. Je l’aime depuis toujours, c’est très motivant car dès que l’on connait les bases, ne serait-ce que le point mousse, on peut faire quelque chose, par exemple une écharpe. Le tricot permet de reprendre confiance en soi. Comme je suis perfectionniste, j’ai voulu progresser et cela m’a amenée à participer à des championnats de tricot, et au concours de vitesse de tricot qui a lieu tous les ans au salon Aiguille en fête. J’ai entrainé dans ces épreuves ma mère et mes deux filles. Il s’agit de faire le maximum de points en trois minutes. Depuis 10 ans, chaque année j’arrive en finale du championnat avec, l’année dernière, 248 mailles tricotées en trois minutes, à une maille de la championne de France ! Plusieurs fois j’ai espéré être la première, et monter sur le podium comme championne de France. Mais tel Poulidor, je reste l’éternelle deuxième…
- D’où vous vient cet amour pour le tricot ?
- De mon enfance. Ma maman m’a appris à tricoter, et comme à la maison il n’était pas question de regarder la télévision sans avoir les mains occupées, j’ai tricoté. En 6ème déjà, je confectionnais des gilets.
- Quels sont les bienfaits du tricot ?
- Comme d’autres activités manuelles, le tricot peut être une véritable thérapie. Il permet de libérer ses émotions, de reprendre confiance en soi. C’est aussi une occupation dont on ne se lasse jamais. C’est pourquoi j’ai crée cet atelier « Tricot Social Club » à la clinique d’Orgemont qui offre aux patientes la possibilité de se retrouver autour du tricot. Elles travaillent pour Tricotez Cœur. Cette activité leur permet de se sentir mieux, de se retrouver et d’être utiles.
Rendez – vous du 27 novembre au 1er décembre 2024 à Paris Expo, porte de Versailles à Paris, pavillon 6.