L’association
Notre histoire
Tout commence en 2003 avec l’Ecole des grands parents (EGPE) dont Monica, une ancienne conservatrice de musée, faisait partie. Comme tous les ans, l’EGPE fait une vente de layettes au profit du téléthon. Il reste des petits oursons qui sont alors donnés à Paris T’Petits, cette association qui vient en aide à quelque 3000 familles en difficulté. Les oursons ont un grand succès, et Paris T’Petits demande s’il ne serait pas possible d’y ajouter des tricots, bonnets ou chaussons à offrir. Une soixantaine d’adhérentes de l’EGPE se mettent alors à leurs aiguilles. Elles tricotent dans l’ombre, campent dans un local exigu de l’association… et Tricotez Coeur est né !
La demande est du plus en plus importante, il faut s’organiser.
Les objectifs sont clairement définis. Ils sont triples. D’abord aider les jeunes mamans démunies. Ensuite offrir des vêtements pour les moins de trois ans aux associations qui les distribuent. Enfin trouver des tricoteuses, la plupart des femmes à la retraite, qui sont heureuses de se rendre encore utiles.
L’association sollicite alors le soutien des laines Phildar, devenues aujourd’hui Happy Wool, Puis, deux ans plus tard, Petit Bateau offrira de ravissants bodies. Tous deux aident Tricotez Cœur depuis vingt ans.
Forte des premiers succès (28 000 lainages reçus et offerts en 2007), Tricotez Coeur est invité pour la première fois, cette année-là, au Salon « Aiguilles en Fête », Parc de Vincennes, ce qui lui donne une plus grande visibilité.
Le succès venu, le local devient trop exigu. Il faut en trouver un nouveau. De généreux donateurs privés et Alma Capital permettent de louer un rez de chaussés 42 avenue de Wagram à Paris.
Une permanence est ouverte deux après-midi par semaine, les lundis et jeudis, où les tricoteuses peuvent apporter leurs ouvrages. Des bénévoles les accueillent. Elles ouvrent aussi les paquets reçus par la poste, trient et rangent les vêtements. Puis elles les emballent. Elles confectionnent des petits sacs blancs avec le logo « Tricotez Cœur » qui contiennent tout ce qu’il faut pour habiller un bébé à sa naissance Les autres ouvrages sont mis dans des grands sacs composés de couvertures, pantalons, brassières, chaussons, bonnets et doudous… livrés aux PMI et aux associations qui les distribuent aux mamans.
L’activité au local est telle qu’on le surnomme « la Ruche ». L’ambiance est toujours bon enfant car une amitié sans faille unit toutes les bénévoles.
Dans le même temps, un solide réseau de solidarité se crée dans toute la France où des tricoteuses se regroupent, dans les villages, dans les maisons de retraite, parfois dans les Ehpad pour travailler ensemble. Une façon de lutter contre la solitude et de se faire de nouvelles amies.
En 2023, à l’heure où Tricotez Cœur fêtait ses vingt ans, elle a décidé de prendre son indépendance pour devenir une association à part entière.
Elle voit son avenir avec optimisme.
Témoignage
Anita
L’équipe
Une vingtaine de bénévoles animent Tricotez cœur. Certaines sont là depuis les débuts, d’autres nous rejoignent régulièrement. Certaines restent au local où elles accueillent les tricoteuses. D’autres livrent les ouvrages dans les PMI et les associations. Elles sont d’origines très différentes mais réunies par un lien d’amitié très fort et le désir d’aider.
Les coulisses
Le local du 42 avenue de Wagram, surnommé la Ruche tant l’activité y est intense est au cœur de l’activité de Tricotez Cœur.
Dans ces coulisses arrivent les paquets envoyés par la poste. Ils s’entassent. Les bénévoles ont à peine le temps de les ouvrir, elles accueillent en même temps les tricoteuses. Les sacs s’empilent. Au lendemain des vacances ou des fêtes, les cartons débordent…
Les vêtements sont rangés par catégories et couleurs sur des étagères, puis emballés dans des sacs blancs très raffinés qui contiennent une layette complète pour habiller un bébé à sa naissance ou dans de grands sacs destinés aux PMI ou aux Associations. Des bénévoles que nous nommons les « livreuses » viennent les chercher et les distribuent aux maternités, PMI et associations. Quatre ou cinq d’entre nous sont toujours présentes au local les mardi et jeudi, jours d’ouverture, pour accueillir les tricoteuses qui apportent leurs ouvrages.